Jacqueline Risset lit Proust pour la plus grande joie de ses lecteurs
Jacqueline Risset a publié récemment, dans la collection Savoir Lettres de nos éditions, un essai sur Proust que Laure Adler a qualifié de jubilatoire à l’occasion de la dernière édition du Cercle de la BNF dans laquelle Bruno Racine et elle-même recevait la célèbre traductrice de Dante pour y parler du livre.
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Intitulé Une certaine joie. Essai sur Proust, l’ouvrage nous fait découvrir, comme le met en valeur Laure Adler dans une autre émission consacrée au livre (Hors-Champs, France Culture, 29 mai 2010), un Proust totalement nouveau : non pas un Proust mélancolique mais, au contraire, un Proust joyeux, tonique, un Proust tout à la joie que procure l’écriture, le processus créatif.
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La joie, dont il est question dans le titre, c’est donc celle d’écrire pour Proust. Mais, c’est aussi, depuis la sortie du livre de Jacqueline Risset, devenue indubitablement celle de son lecteur. Celle de Laure Adler bien sûr. Mais également celle de Bruno Racine (Cercle BNF, 15 février 2010), de Colette Fellous (Carnet nomade, France Culture, 7 mars 2010), de Tiphaine Samoyault (La Quinzaine littéraire, 16 mars 2010), d’Alain Veinstein (Du jour au lendemain, diffusion prochaine : le 5 mai 2010), ou encore celle de Michel Crépu qui, sur France Inter, dans Le Masque et la Plume du 28 mars dernier, en a vivement conseillé la lecture en parlant d’une étude passionnante, d’une plongée extraordinaire dans le texte proustien.
Enfin, de même que le Proust raconté par Risset est un Proust citoyen, un Proust qui s’intéresse au monde dans lequel il vit, Jacqueline Risset est extrêmement attentive au monde qui l’entoure et en particulier à l’Italie de Berlusconi où elle vit depuis plusieurs années. Lire à ce propos l‘article du Monde du 28 février 2010.