Les mythes du 11 septembre décryptés sur France Culture par Gérald Bronner

7 septembre 2011 at 16:19 (Gérald Bronner-Vie et mort des croyances collectives, Radio, Société et pensées, Sociologie, Télévision) (, , , , , , , , , , )

Cet après-midi, Gérald Bronner, auteur de Vie et mort des croyances collectives qui a paru en 2005 dans la collection Société et Pensées, était l’invité de l’émission Pas la peine de crier sur France Culture.

Face à Marie Richeux, il est revenu pour les auditeurs de France Culture sur les croyances qui sont nées au lendemain du 11 septembre 2001 et qu’il avait analysé, comme exemples de naissance de croyances collectives, dans un des chapitres de son livre intitulé Un nouveau millénaire de croyances qui commence : les cendres du 11 septembre.

Pour écouter l’émission, cliquez ici.

Gérald Bronner sera, par ailleurs, interviewé sur le même sujet, demain, dans le Journal de 20h de France 2.

 

Permalien Laissez un commentaire

Gérald Bronner, auteur de « Vie et des morts des croyances collectives » (Hermann, 2006) analyse pour « Le Monde » l’affaire DSK

20 Mai 2011 at 11:00 (Gérald Bronner-Vie et mort des croyances collectives, Presse écrite, Société et pensées) (, , , , , , , , , , , )

Dans Le Monde daté de ce jour, le sociologue Gérald Bronner, directeur de notre collection sociologie et auteur, dans celle- là même, de l’ouvrage, Vie et mort des croyances collectives, paru en 2006, analyse les mécanismes de croyances collectives à l’oeuvre dans l’affaire DSK.

Pourquoi, selon l’enquête CSA du 16 mai dernier, 57 % des Français croient-ils à un complot ? Comment se crée le mythe du complot ? De quoi se nourrit-il ? Comment risque-t-il d’évoluer et comment a-t-il déjà évolué depuis le début de l’affaire ? Quel est le rôle d’internet dans sa construction et dans sa diffusion ?

Autant de questions auxquelles a répondu Gérald Bronner dans un entretien  accordé, mercredi 18 mai au soir, au journaliste Arnaud Leparmentier.

Pour lire l’article  dans son intégralité, cliquez ici (attention, cela n’est valable que si vous êtes abonnés au site du quotidien).

Sinon, cliquez sur l’image ci-contre  :

Pour en savoir plus sur ces questions, je vous conseille de vous reporter à l’ouvrage de Gérald Bronner ,   Vie et mort des croyances collectives. Vous y trouverez, entre autres, une analyse très fine des croyances collectives générées par les événements du 11 septembre.

Permalien Laissez un commentaire

Michel Forsé et Maxime Parodi primés par l’Académie des Sciences morales et politiques pour leur livre, « Une théorie empirique de la justice sociale »

18 novembre 2010 at 10:19 (Forsé-Parodi-Théorie empirique de la justice sociale, Prix, Société et pensées, Sociologie) (, , , , , , , , , )

Le lundi 15 novembre, à l’occasion de la Séance publique annuelle de l’Académie des Sciences morales et politiques, Michel Forsé et Maxime Parodi ont reçu le Prix Joseph Saillet pour l’ouvrage qu’ils ont publié, dans la collection sociologique des Éditions HermannSociété et Pensées, que dirige Gérald Bronner depuis 2006.

L’occasion de représenter ici leur très belle étude sur la justice sociale intitulée  Une théorie empirique de la justice sociale, et de reprendre, pour ce faire, le texte de présentation qui a paru dans le livret édité par l’Académie et distribué à l’issue de la remise des prix :

« La démarche des deux auteurs présente l’originalité de confronter la littérature philosophique sur la justice sociale aux résultats des enquêtes sociologiques. Selon ce qu’on peut considérer comme le dénominateur commun de la littérature philosophique sur le sujet, l’individu obéirait, par delà les différences culturelles, à trois critères universels fortement hiérarchisés : une société juste doit en premier lieu satisfaire aux besoins élémentaires du citoyen ; en deuxième lieu répondre au critère de l’équité, à savoir récompenser le citoyen en fonction de ses mérites ; en troisième lieu, mais en troisième lieu seulement, satisfaire au critère de l’égalité, à savoir chercher à ce que les ressources des citoyens ne soient pas inégales. La seconde partie du livre met ces idées à l’épreuve des données tirées de plusieurs enquêtes, notamment le World Values Survey et le European Values Survey. L’analyse des données montre que la forte hiérarchisation des trois critères apparaît avec certaines nuances dans tous les pays observés. D’où l’on conclut que le poncif selon lequel la justice sociale se confondrait, dans l’esprit du public, avec l’égalitarisme et qu’il serait un des traits dominants des sociétés modernes – en particulier de la société française – ne correspond pas à une réalité. Une autre idée émerge de l’étude, à savoir que les individus interrogés dans les enquêtes construisent leurs réponses, non à partir de leur position sociale personnelle, mais en cherchant à se mettre à la place d’un individu quelconque et à imaginer des raisons que les autres approuveraient, pour justifier par exemple les différences de rémunérations entre activités professionnelles. »

À lire également le compte rendu de Guillaume Arnould qui a paru dans Liens socio en août dernier.

Permalien Laissez un commentaire

Nathalie Bulle s’exprime dans « Le Figaro » sur le palmarès des lycées 2010

16 avril 2010 at 16:50 (Bientôt en librairie, Dans l'actu !, Nathalie Bulle-L'école et son double, Presse écrite, Société et pensées, Sociologie) (, , , , , , , , , , , , , , , , )

Dans Le Figaro daté de ce jour, Nathalie Bulle, l’auteur de L’École et son double dont la 2ème édition revue et augmentée paraîtra le 21 mai prochain, répond aux questions de Natacha Polony

Alors que le ministère de l’Éducation nationale vient de publier  des « indicateurs de résultats » des lycées publics et privés sous contrat français et que la presse publie, quant à elle, depuis quelques jours, les classements et palmarès des lycées (voir ceux édités par l’Express) – qui ont, d’ailleurs, de quoi surprendre (deux établissements guyanais et deux de Seine-Saint-Denis dans les dix premiers, les grands lycées parisiens relégués en fin de classement…) –, Natacha Polony a demandé à  Nathalie Bulle – qui est, rappelons-le sociologue de l’éducation – d’expliquer aux lecteurs du Figaro pourquoi les parents sont si attentifs au choix d’un lycée pour leur enfant et si les critères qui président à leur choix sont les bons.

Permalien Laissez un commentaire

Nathalie Bulle, l’auteur de « L’école et son double », s’exprime sur la réforme du lycée sur France Culture

28 janvier 2010 at 15:40 (École, Nathalie Bulle-L'école et son double, Presse écrite, Radio, Société et pensées) (, , , , , , , , , , , , , )

Samedi dernier, Nathalie Bulle, l’auteur de L’école et son double, était l’invité d’Alain Finkielkraut, aux côtés de Thierry Cadart, secrétaire général de la fédération des Sgen-CFDT, pour un Répliques consacré à la réforme du lycée.

Pour écouter l’émission, cliquez ici.

Pour en savoir plus sur la réforme, je vous conseille de consulter, sur le site de L‘Étudiant, le dossier  : La réforme du lycée décryptée.

À lire également :

Permalien Laissez un commentaire

Quels sont nos mythes d’aujourd’hui ?

25 janvier 2010 at 13:53 (Gérald Bronner-Vie et mort des croyances collectives, Société et pensées, Sociologie) (, , , , , , , , , , , , , , )

Dans l’édition du Figaro daté de ce jour, Isabelle Lasserre signe un article consacré aux récits mythiques à l’oeuvre dans nos sociétés contemporaines.

Pour nourrir sa réflexion, elle a fait appel au  sociologue Gérald Bronner, spécialiste des croyances collectives et auteur, dans la collection de sociologie qu’il dirige aux éditions Hermann,  de Vie et mort des croyances collectives.

Je vous propose de lire ci-dessous un extrait de l’article :

« Longtemps limités à une région ou à un pays, les mythes sont désormais devenus mondiaux et transcendent les frontières. « Auparavant concentrés sur les minorités (Juifs, gitans, francs-maçons), ils se polarisent aujourd’hui sur un nouvel acteur, les États-Unis, qui représentent la force centrale, l’expression du pouvoir occidentale », explique Gérald Bronner.

Pour le sociologue, l’époque contemporaine est particulièrement favorable à  leur développement. « Il y a, dans nos sociétés occidentales, un désaveu de la parole officielle et une suspicion généralisée de l’expertise et de l’innovation scientifique. » Deux particularités auxquelles il faut, selon lui, ajouter le développement des idées « anticapitalistes » et la « libération du marché cognitif » avec l’explosion des radios, des télévisions et la généralisation d’Internet. « Il est de plus en plus difficile de cacher les choses et les complots. Mais paradoxalement, comme tout finit par se savoir, y compris les mensonges, le sentiment que l’on nous ment se développe. »

Le sociologue voit aujourd’hui un autre grand mythe prendre le pas sur ceux qui entourent le 11 septembre : le « précautionnisme« , c’est-à-dire le principe de précaution poussé à l’extrême. »


Permalien Laissez un commentaire

Les ouvrages à paraître au premier trimestre 2010

6 janvier 2010 at 17:41 (Annonces de parutions, Art, Littérature, Philosophie, Psychanalyse, Savoir Lettres, Société et pensées, Sociologie) (, , , , , , , , , , )

En cliquant ici, vous pourrez télécharger les descriptifs de tous les ouvrages à paraître aux éditions Hermann en janvier, février et mars 2010.

J’espère que vous serez séduits par  notre programmation et que l’un ou l’autre des ouvrages qui la composent vous permettront de passer d’agréables moments en 2010…

J’en profite, d’ailleurs, pour vous adresser, à toutes et à tous, mes  vœux les meilleurs pour cette nouvelle année.

Je vous rappelle que, si vous habitez Paris, vous pouvez vous procurer nos livres directement dans nos locaux situés au 6, rue de la Sorbonne dans le V arrondissement.

Je reste, qui plus est, à votre disposition par e.mail (daphnee.gravelat@editions-hermann.fr) pour vous donner plus d’informations sur nos publications.

Permalien Laissez un commentaire

Comprendre le phénomène de la croyance collective : l’exemple du Père Noël

16 décembre 2009 at 12:14 (Gérald Bronner-Vie et mort des croyances collectives, Radio, Société et pensées, Sociologie) (, , , , , , , , )

Ce mercredi, Gérald Bronner, sociologue, spécialiste des croyances et auteur de Vie et mort des croyances collectives paru, en 2006, dans la collection Société et Pensées qu’il dirige aux éditions Hermann, était l’invité  de Raphaël Enthoven pour un Nouveau Chemin de la connaissance consacré précisément aux  croyances collectives. Pour écouter l’émission, cliquez ici.

Tous deux se sont arrêtés pour donner à comprendre aux auditeurs le phénomène des croyances collectives sur un exemple qui est particulièrement d’actualité en ce mois de décembre et auquel Gérald Bronner consacre un chapitre dans son livre : celui du Père Noël.

« Il existe une croyance qui est l’objet d’une adhésion (presque) unanime et d’un rejet  (tout à fait) unanime : celle qui affirme l’existence du Père Noël. Même si je ne suis  pas le premier sociologue à m’intéresser  à ce personnage et aux rituels qui l’entourent, il me semble que nous avons là un terreau (…) vierge pour l’étude de la dynamique des croyances. Il offre, en effet, l’avantage de présenter une croyance indiscutablement fausse et un support pour nourrir les interrogations sur le mécanisme d’abandon de la croyance (…). Pourquoi les enfants croient-ils au Père Noël ? (…) Le premier des arguments, et celui qui vient immédiatement à l’esprit, est qu’à l’âge où on leur propose cette croyance, les enfants ne sont pas en mesure de la trouver douteuse, d’autant moins que leurs parents jouent presque toujours un rôle central dans sa diffusion et qu’ils sont naturellement investis par l’enfant d’une grande crédibilité. (…) En outre les parents ne sont pas les seuls dans ce complot, puisque les autres membres de la famille , les professeurs et même les autres enfants fréquentés dans les cours d’école semblent, dans un premier temps, croire. En résumé, avec l’argument que tous ne peuvent être unanimes dans l’erreur, l’enfant est ce qu’on peut appeler un monopole cognitif, c’est-à-dire qu’aucune offre cognitive concurrentielle ne se propose encore. Il n’a donc a priori aucune raison de ne pas endosser cette croyance, d’autant qu’elle apporte la solution à un problème mystérieux : qui apporte les cadeaux le jour de Noël ? »

Gérald Bronner, « Les croyances finissent par disparaître : l’exemple du Père Noël  » in Vie et mort des croyances collectives

Illustration : le Père Noël tel qu’il est représenté dans un publicité américaine des années 30


Permalien Laissez un commentaire

L’auteur de « L’école et son double » réagit dans « Le Figaro » à la réforme de l’enseignement de l’histoire-géographie

16 décembre 2009 at 10:53 (École, Nathalie Bulle-L'école et son double, Presse écrite, Société et pensées, Sociologie) (, , , , , , , , , , )

Nathalie Bulle, sociologue au CNRS, spécialiste des questions d’éducation et auteur de  L’école et son double qui a paru en février dernier, dans la collection Société et Pensées que dirige Gérard Bronner aux éditions Hermann,  a réagi ce lundi dans Le Figaro à la réforme de l’enseignement de l’histoire-géographie.

« Faire de l’histoire-géographie une option en terminale S, par la réforme du lycée, met en péril la conscience civique et l’esprit critique de ceux qui auront eu tort d’aimer les sciences ou d’espérer à travers elles un avenir plus sûr. (…)

Depuis plusieurs décennies déjà, la qualité des formations intellectuelles et culturelles des élèves français n’est plus un enjeu pour les politiques éducatives. (…) Nos enfants apprendront à bien se tenir et à effectuer des recherches sur Google, mais n’auront plus les moyens de comprendre une théorie scientifique. Ces croyances sont commodes pour les politiques, car elles donnent l’illusion de la démocratie. Les compétences semblent dépasser les frontières culturelles, être universelles. Elles sont instrumentales, passent pour socialement utiles. (…) Acquises par la pratique et l’expérience, elles légitiment les soustractions des horaires des disciplines. Ainsi s’est installé en France un anti-intellectualisme éducatif particulièrement dangereux. »

Nathalie Bulle, « Histoire-géographie : un pas vers la barbarie ? » in Le Figaro, 14 décembre 2009

Permalien Laissez un commentaire