Les mythes du 11 septembre décryptés par Gérald Bronner pour le journal de 20h de France 2
Hier soir, le Journal de 20h de France 2 diffusait un reportage sur les mythes du 11 septembre réalisé par Hakim Abdelkhalek.
En son sein, comme je l’annonçais dans le billet précédent, une interview de Gérald Bronner, professeur de sociologie à l’université de Strasbourg et spécialiste des croyances collectives, qui a analysé, en 2005, dans un des chapitres de son livre, Vie et mort des croyances collectives, les mécanismes de création et de diffusion des mythes du 11 septembre.
Pour visionner l’interview, cliquez ici et avancer jusqu’à la 21ème minute du journal.
Les mythes du 11 septembre décryptés sur France Culture par Gérald Bronner
Cet après-midi, Gérald Bronner, auteur de Vie et mort des croyances collectives qui a paru en 2005 dans la collection Société et Pensées, était l’invité de l’émission Pas la peine de crier sur France Culture.
Face à Marie Richeux, il est revenu pour les auditeurs de France Culture sur les croyances qui sont nées au lendemain du 11 septembre 2001 et qu’il avait analysé, comme exemples de naissance de croyances collectives, dans un des chapitres de son livre intitulé Un nouveau millénaire de croyances qui commence : les cendres du 11 septembre.
Pour écouter l’émission, cliquez ici.
Gérald Bronner sera, par ailleurs, interviewé sur le même sujet, demain, dans le Journal de 20h de France 2.
« Échos » à Cerisy
Ce jour, Julien Damon a publié dans Les Échos un article intitulé Bouillonnement de culture qui rend hommage à l’ouvrage que nous venons de publier, De Pontigny à Cerisy : des lieux pour penser ensemble. 1990-2010, qui rend lui-même hommage à un siècle de réflexions et de pensées à Cerisy.
Notons que la publication de cet ouvrage inaugure la réédition, dans une toute nouvelle collection qui s’appellera Cerisy Archives, de tous les colloques de Cerisy qui ont marqué l’histoire de la pensée. Parmi lesquels, celui dirigé par Jean Ricardou sur le Nouveau Roman, celui de Jean Clair sur Marcel Duchamp, ou encore celui de Georges Poulet sur la critique littéraire.
Les « Cahiers de philosophie » de Courbet en librairie le 15 septembre et cette semaine dans « Livres Hebdo »
Peu avant la trêve d’été, j’avais annoncé la sortie, dans notre collection Savoir Arts, du document exceptionnel que sont Les Cahiers de philosophie de Courbet dans une édition inédite réalisée par Roger Bruyeron.
Ces Cahiers, jusqu’alors conservés au Musée national de l’Éducation de Mont Saint-Aignan et fruits des notes de cours du peintre au Collège royale de Besançon, durant l’année scolaire 1837-1838, seront donc donnés à lire pour la première fois au grand public à partir du 15 septembre.
Mais, pour, d’ores et déjà, en savoir un peu plus sur cet événement éditorial, je vous propose de vous reporter à l’article que vient de lui consacrer le journaliste Laurent Lemire dans le Livres Hebdo de cette semaine et qui se conclut en ces termes :
« Voilà qui rompt à tout jamais avec un Courbet frustre et ignare incapable de saisir quoi que ce soit dans un débat d’idées. Il s’y dessine au contraire la formation d’un robuste anticonformisme. »
La rentrée Arts-Lettres-Sciences humaines et Sciences des Éditions Hermann
Les Éditions Hermann feront leur rentrée le 24 août prochain avec, d’une part, un nouveau site ; et, d’autre part, dans leur catalogue Arts-Lettres-Sciences humaines :
- la parution du document exceptionnel que sont Les Cahiers de philosophie de Courbet
- la nouvelle édition du Journal d’un collectionneur de René Gimpel, ouvrage de référence en matière d’histoire de l’art qui propose un témoignage unique et éclairant sur la vie des artistes, des collectionneurs, des marchands et de toutes les figures du monde de l’art du premier XXème siècle, et qui n’avait jamais été réimprimé depuis sa première édition en 1963 chez Calmann-Lévy
- la publication, dans la collection Fictions pensantes, d’un essai de Sylvie Rollet, codirectrice du programme interuniversitaire sur le cinéma et histoire, consacré à la représentation de la Catastrophe au cinéma, d’Alain Reynais à Rithy Panh, et intitulé Une éthique du regard
- sur la réédition, dans la collection Cerisy Archives, des colloques de Cerisy qui ont marqué l’histoire de la pensée
- et sur le 37ème numéro de notre revueLabyrinthe consacrée aux Séries télé.
Et, dans le catalogue Sciences :
- une nouvelle collection intitulée Cultures numériques dans laquelle paraîtra, le 24 octobre prochain, un ouvrage événement : Le Dictionnaire de la culture numérique, une publication dirigée par Milad Doueihi, auteur au Seuil du récent La grande conversion du numérique, soutenue par la BNF, et recueillant les articles des plus grands spécialistes français de la question.
Jonas par Scholem dans Marianne
Cette semaine, si vous ouvrez Marianne, outre le dossier « Les femmes et l’affaire DSK », vous trouverez un grand papier de Maxime Rovere sur l’ouvrage de Gershom Scholem que nous venons de publier, dans la toute nouvelle collection de Danielle Cohen-Levinas, Panim el Panim, et dans une nouvelle traduction de Marc de Launay. Il s’agit de Sur Jonas. La lamentation et le judaïsme.
Gershom Scholem (1897-1982), proche de Walter Benjamin, fut philosophe et historien des idées.
Et, comme l’écrit Maxime Rovere, « nul besoin d’être croyant pour percevoir la force renversante des courts articles rassemblés dans ce recueil consacré à la figure biblique de Jonas. »
Nous espérons que cela donnera au plus grand nombre l’envie de découvrir ou de redécouvrir les textes de jeunesse de celui qui se qualifier lui-même d’ « idéaliste extravagant ».
Le tennis, c’est érotique
À quelques jours de la finale de Roland Garros, un billet s’impose sur l’ouvrage de Franck Évrard, L’érotique du tennis, qui jouit, depuis le début du mois de mai, d’une couverture médiatique assez exceptionnelle, dont vous trouverez en cliquant ici un aperçu.
Franck Évrard était, d’ailleurs, hier, à Roland Garros pour signer son livre, aux côtés d’autres auteurs sélectionnés, tout comme lui, par la Fédération française de Tennis.
Citons, parmi eux, le philosophe, André Scala, pour son livre, Les silences de Federer ; le champion de tennis, Nicolas Mahut, pour Le match de ma vie ; et l’ancien journaliste de L’Équipe, Denis Lalanne, pour Trois balles dans la peau, un ouvrage préfacé par Yannick Noah.
Yannick Noah, venu soutenir son ami, Denis Lalanne, était présent, avec les auteurs labellisés FFT, au Musée de la Fédération française de Tennis. Ce qui a donné lieu à un échange complice entre l’ancien champion de tennis et Franck Évrard. La preuve en image !
En outre, rappelons qu’en début de semaine, – et c’est assez exceptionnel pour le souligner – Franck Évrard est passé dans le zapping de Canal + pour son intervention sur le tennis et l’érotisme dans l’émission culturelle de TF1, Au Field de la nuit. Pour la visionner, cliquez ici.
Yann Le Bihan, jeudi dernier, sur Radio Campus Paris
Jeudi dernier, Yann Le Bihan était l’invité de l’émission L’appart sur Radio Campus Paris pour présenter son livre, Femme noire en image, et explorer le racisme et le sexisme dans les médias français.
L’occasion de répondre aux questions soulevées par son ouvrage :
La presse française est-elle sexiste et raciste ?
Quelle(s) image(s) donne-t-elle de la « femme noire » ?
Et, au delà du débat sur la discrimination positive, comment les stéréotypes, hérités de l’époque coloniale, se retrouvent-ils dans la presse actuelle ?
Pour écouter l’émission, cliquez ici ?
Monique David-Ménard dans « La Fabrique de l’humain » sur France Culture hier soir
Hier soir, Monique David-Ménard, philosophe et psychanalyste, s’entretenait en direct avec Philippe Petit sur les ondes de France Culture, pour une Fabrique de l’humain consacrée à son dernier livre : Éloge des hasards dans la vie sexuelle.
Au programme, bien sûr, les hasards dans la vie sexuelle d’un point de vue théorique : Monique David-Ménard a ainsi défini la vie sexuelle comme le « non-maîtrisé » par excellence, comme la chose qui nous échappe le plus au monde, comme le terrain où, plus que tout autre, nous sommes face à l’inconnu de nous-même ; mais aussi, bien entendu, d’un point de vue pratique… Et quel meilleur exemple, en cette période où nous sommes tous fascinés et obsédés par l’affaire DSK, que celle-là même.
Monique David-Ménard a, d’ailleurs, parlé pour son propre compte, à propos de cette affaire, de traumatisme. Elle a confié avoir identifié chez elle dans les jours qui ont suivi une sidération, une incapacité à penser, signes, dit-elle, des traumatismes névrotiques.
Pour elle, l’affaire DSK est le miroir même que ce qui peut se jouer, en matière de hasard malheureux, destructeur, dans la vie sexuelle.
Pour écouter l’émission et mieux appréhender ces questions, cliquez ici.